Aline LLAREUS-DINIER

Saga nova

 

La saga des novae, c'est le peintre Alain BESSE qui nous la raconte en images. Quoi de plus initiatique, comme parcours, que celle de la nova, cette étoile qui, augmentant brusquement d'éclat, semble constituer une étoile nouvelle ! Ce parcours, c'est celui même d'Alain BESSE.

Nous avons découvert Alain BESSE, peintre surréaliste à la galerie Roger BETTI puis, naïf au Biblion, à l'Espace météo, nous le retrouvons aujourd'hui, capteur de lumière à l'Espace Bouquières.

La peinture d'Alain BESSE fait songer à une palette où les fondus se seraient enchainés en souplesse avec pour seules frontières naturelles leurs propres franges d'osmoses, avec pour seule mission l'éclaircissement, l'estompage d'où va jaillir la lumière. Ce moment, où l'énergie se fait intense, Alain BESSE l'a capté, sous une matière d'une fluidité, d'une brillance tout à fait particulière, sans frottis visibles, sans marque de retouche ou reprise.

La recherche de cette lumière intense jaillissant des ténèbres de l'univers nous rappelle forcément celle de son prédécesseur et précurseur dans ce domaine, le peintre Toulousain KABLAT dont le nom suffit à provoquer l'enthousiasme et l'admiration chez tous ceux qui l'ont connu.

Chez Alain BESSE, toute épaisseur ou trace de matérialité a disparu du support, c'est l'univers qui nous est livré dans tout son éther : Une sorte de trompe l'oeil, en quelque sorte. Alain BESSE capte cette énergie, parfois sur de simples carrés de papier.

Un bel exemple de continuité  dans la création artistique.

 

 

Aline LLAREUS DINIER, le journal Toulousain (septembre 2004)

 

 

 

 

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